Le Musée du Quai Branly (Paris) propose l’exposition Tiki Pop, l’Amérique rêve son paradis polynésien.
Qu’est-donc qu’un « Tiki » ? « Une figure mi-humaine, mi divinité. Il serait le premier humain et aurait créé les hommes. Il est considéré comme un esprit protecteur. On en trouve à Tahiti (sous le nom de ti’i) et en Nouvelle-Zélande, mais leur statut y est plus flou. »
L’expo du Musée du quai Branly raconte la fascination pour les îles du Pacifique (« le Paradis des Mers du sud »), ainsi que la création d’un mythe absorbé par la culture « pop » -populaire- américaine au lendemain de la seconde guerre mondiale.
L’exposition au design en parfaite adéquation avec sa thématique rassemble plusieurs centaines d’objets qui raconte comment dans la société puritaine des fifties a pu naître un mouvement populaire et artistique. Tout d’abord sur la côte Ouest puis Est jusqu’en Floride dans les années 60.
Vous pouvez découvrir dans cette exposition des livres, affiches de cinéma, photographies, maquettes, extraits de films, objets provenant de bars à cocktails, restaurants, motels, parc d’attractions … collectés par des « archéologues urbains ».
La société de décoration d’intérieur Cheeky Tiki a même reconstitué un bar paillote tiki où ne manquent que les cocktails (tous à base de Rhum alors que cet alcool est originaire des Antilles pas de Hawaï !).
En parcourant Tiki Popon comprend mieux la construction des images stéréotypées du Pacifique : la vahiné tahitienne (soi-disant qui s’offre aux marins, fantasme des premiers explorateurs), les palmiers, les îles, les huttes, les instruments comme le ukulélé, les fruits exotiques, et surtout les idoles (les fameux tikis en bois). On y découvre de nombreux extraits de livres et films à re-découvrir. Enfin on y apprend pourquoi la génération des années 60 à remis en question le tiki style jugé néocolonial, sexiste et raciste. Dans les années 1980 la plupart des bâtiments n’existent plus, restent les bars comme les deux TongaHuten Californie ou plus récent le Tiki Lounge à Paris !
Un groupe de touristes américains débarque à Paris pour visiter la capitale. Pendant ce temps, M. Hulot se rend dans les bureaux d’une grande entreprise pour y passer un entretien, mais finit par se perdre dans l’immensité du bâtiment. Au gré de ses déambulations et de ses rencontres, M. Hulot va se trouver embarqué dans ce Paris ultramoderne où sa route croisera immanquablement celle des Américaines…
A la première vision de PlayTime on se demande où donc a bien pu être tourné le film. A Paris ? Non, plutôt en banlieue, sûrement à la Défense, le quartier des grands immeuble de bureaux. Indice : la tour Initiale qui ressemble le plus à celles du film date de 1966, le tournage ayant commencé en 1964 c’est donc une fausse piste.
En fait, en lisant le livre « PlayTime » de François Ede & Stéphane Goudet on découvre avec étonnement qu’une véritable ville-studio a été construite sur le plateau de Gravelle à Joinville. C’est-à-dire, à l’époque, tout près des Studios de Saint-Maurice (spécialisés dans le tournages de films en versions étrangères avant que le doublage n’existe) et pas loin des Studios de Joinville.
Jacques Tati souhaitait initialement tourner dans de gigantesques décors réels.
« Beaucoup de lieux sont visités pendant la longue période de repérage, notamment l’aéroport Arlanda de Stockholm, les usines allemandes Siemens et AFG et certains lieux considérés comme futuristes à Berlin, Bruxelles, Cologne, Genève, etc. S’ils viennent nourrir sa réflexion, Tati jette son dévolu sur l’aéroport d’Orly, dont la construction et l’inauguration par Charles de Gaulle le 24 février 1961 ont marqué les esprits. « Nous nous sommes rendu compte, en demandant les autorisations de tournage, qu’on pouvait bien aller à Orly pour tourner quelques plans, mais qu’il n’était nullement question d’y tourner toute une séquence, car on ne peut pas arrêter le trafic aérien pendant des semaines sous prétexte que Tati a décidé de faire un film. » Après avoir refusé plusieurs propositions, comme celle de tirer parti de la construction du futur quartier de la Défense, aux portes de Paris, Tati se résout à créer ses propres studios, d’une ampleur encore jamais vue, rapidement baptisés « Tativille » par les journalistes. »
La construction de « Tativille »
« Pensée par Tati et dessinée par l’architecte Eugène Roman, « Tativille » jaillit d’un terrain vague de quelque 15 000 m2 situé à Joinville-le-Pont, dans les bois de Vincennes, à l’extrémité est du plateau de Gravelle, (ex-camp des Canadiens) entre septembre 1964 et janvier 1965. Cette ville-studio est aussi bien équipée que certaines villes nouvelles avec ses 50 000 m2 de béton, ses 4 000 m2 de plastique, ses 12 000 m2 de glace, ses rues bitumées, ses escaliers roulants, son drugstore et ses deux centrales électriques, dont la puissance énergétique cumulée pourrait alimenter une communauté urbaine de quinze mille habitants. Les bureaux de production du film et un studio de développement photochimique s’installent en périphérie de ce grand terrain de jeu bardé de rails et de façades d’immeubles montées sur roulettes. Un parc automobile de 500 places et une aérogare complètent la ville-studio qui accueille une centaine d’ouvriers pendant les cinq mois intenses de construction, période pendant laquelle Tati poursuit en parallèle ses essais de mise en scène. Des délégations venues du monde entier se déplacent pour visiter ce studio modèle, et le couturier Jacques Esterel y présente sa collection de printemps en 1966. »Vive les trompe-l’oeil !
« Parmi les nombreux personnages essaimés dans les plans larges de PlayTime, Tati glisse également des dizaines de silhouettes en carton grandeur nature, en fait des agrandissements de figurants photographiés. L’illusion n’est volontairement pas parfaite et reste une des trouvailles visuelles très fortes de PlayTime, ajoutant la confusion recherchée par Tati dans la multitude de détails dans le décor. »
La destruction de la ville !
« Les décors de « Tativille » s’avèrent extrêmement difficiles à manoeuvrer et la manipulation des lourds et fragiles panneaux en verre reste problématique tout au long du tournage. Comme les murs métalliques du décor risquent de renvoyer la lumière des projecteurs, Tati utilise des agrandissements de ces mêmes murs photographiés. Après plusieurs mois de retard, le tournage commence le 12 octobre 1964 dans le Orly tout juste reconstitué de Tati et s’interrompt presque immédiatement à cause d’une violente tempête qui endommage de nombreux éléments. Le tournage reprend en mars 1965 et se prolonge de façon sporadique, interrompu pendant l’été 1965 par de sévères perturbations météorologiques, puis par des soucis budgétaires récurrents. La production s’essouffle, menacée par les saisies ; elle est même parfois dans l’impossibilité de verser les salaires. Tati a pourtant anticipé une pratique qui se généralise ensuite en France à l’instar des États-Unis : le placement de produits. Il s’assure de l’apport en nature de grandes marques et reçoit pour son tournage des dizaines de voitures Simca 1500 du même gris, des centaines de paires de bas Vitos, des comptoirs de supermarchés Prisunic, des charriots métalliques Inno, des bouteilles de champagne Moët et Chandon en plus de constructions de stations-service et autres stands d’exposition. Ces parrainages commerciaux, non négligeables, ne couvrent pourtant pas plus de 10 % du coût de tournage ! Prévu à 2,5 millions de francs, le budget de PlayTime passe de 6 millions en 1964 à plus de 15 millions en 1967. Le tournage s’achève en septembre 1967, date à laquelle le décor est détruit malgré les demandes renouvelées de Tati auprès d’André Malraux, ministre de la Culture, pour en faire un studio de travail pour d’autres réalisateurs et étudiants en cinéma. » (Entre autres à cause de l’extension de la bretelle de l’autoroute A4). D’après la légende le cinéaste aurait jeté son scénario sous l’un des immeubles qui s’effondrait !
Elizabeth Loftus, professeur de psychologie californienne, étudie la mémoire, et plus précisément la construction de « faux souvenirs ».
La police qui enquête sur un crime demande aux victimes de reconnaître le présumé coupable parmi un choix de profils. Selon Elizabeth Loftus, aux Etats-Unis, sur 300 innocents enfermés durant des années en prison les 3/4 le sont à cause des « faux souvenirs » de témoins oculaires.
Dans le cadre de son travail expérimental, des « témoins » de simulations d’accidents inventaient des détails qui n’existaient pas uniquement à cause des mots utilisés dans les questions. Le témoignage est donc malléable, surtout quand il est soumis à une pression stressante.
Des militaires, qui furent interrogés de manière très brutale lors d’un exercice, ne reconnaissaient pas leur interrogateur. Ils pensaient même que c’était quelqu’un ne lui ressemblant pas du tout physiquement.
Elizabeth Loftus s’est interrogé sur les déviances de certaines séances de psychothérapie (hypnose, mauvaises interprétations de rêves…). Pour ses recherches elle a implanté de faux souvenirs de traumatismes de l’enfance sur des sujets adultes, et s’est interrogé sur le droit de corriger de mauvaises habitudes alimentaires grâce à cette technique. Ce qui lui a valu de très nombreuses critiques.
« La mémoire, comme la liberté, est chose fragile ».
Atsumi, talentueuse dessinatrice de mangas, se retrouve plongée dans le coma après avoir tenté de mettre fin à ses jours. Son petit-ami Koichi ne comprend pas cet acte insensé, d’autant qu’ils s’aimaient passionnément. Afin de la ramener dans le réel, il rejoint un programme novateur permettant de pénétrer dans l’inconscient de sa compagne. Mais le système l’envoie-t-il vraiment là où il croit ?
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de « Samantha », une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
Sous l’impulsion d’Ortelius Mercator, Directeur du Département Cartographie du Musée du Fake notre Musée innove dans la représentation de la géographie des faux.
Vous trouverez sur cette carte trois catégories (« calques ») :
– « Parcs d’attractions » :
Ce calque liste de nombreux endroits -ouverts ou fermés- où l’imagination d’ingénieurs et de créatifs à fait passer des milliers d’heures d’amusements à des millions de visiteurs.
-« Nature reconstituée » :
Que cela soit pour le cinéma (faux ciel, fausse mer), les zoos, les parcs d’attractions ou aquatiques, l’aspect décoratif de grands parcs il est amusant de constater que l’imagination n’a pas de limite quand il s’agit de copier la nature.
-« Copies de villes & Studios de cinéma » :
Vous trouverez dans cette liste de nombreux décors de studios de ciné, de Bollywood à Hollywood en passant par les villages de « Western spaghetti » espagnols. Vous allez aussi voir des villes entières, surtout en Chine, quelles soient « fantômes » ou pas. Bravo à Shanghai pour être la ville comportant le plus de Fake grâce à ses 9 villes satellites ayant chacune « un style architectural d’inspiration étrangère« .
Amusez-vous bien avec cette carte et écrivez-nous si vous avez connaissance d’autres lieux. En particulier des vues satellites les plus impressionnantes.
La carte sera corrigée et enrichie très régulièrement.
Alison Jackson, photographe et vidéaste anglaise, met en scène des sosies d’artistes, sportifs et dirigeants politiques.
Elle s’est spécialisée dans les fausses photos de tabloïd (presse people). Des visuels montrant les coulisses du pouvoir, avec un certain humour décalé : Obama fume en secret, le couple royal et son bébé prennent leur bain, la Reine d’Angleterre fait ses courses toute seule…
Les sosies sont castés ou trouvés en pleine rue, pas tant pour leur ressemblance exacte mais pour des attitudes et un physique très approchant sous certains angles.
Ses photos ont eu un tel succès qu’elle en fait des expositions, des livres, des making-of. Elle filme aussi des vidéos soit-disantes non préparées, prises avec un grain d’images type smartphone. En rendant ainsi le spectateur-voyeur complice de la supercherie !
Découvert à l’occasion des 18èmes Rencontres du cinéma documentaire 2013, par un froid après-midi de dimanche, « période et température idéales pour le voir » selon la réalisatrice voici quelques notes sur le film Hinterland.
« À soixante-dix kilomètres au sud de Berlin, installé dans une ancienne base militaire, un immense dôme métallique aux allures de vaisseau spatial abrite désormais un parc tropical saisissant. À travers la découverte de Tropical Islands et des multiples sédiments historiques sur lesquels il est implanté, le film propose une singulière mise en perspective d’un lieu avec son histoire, une archéologie poétique de notre rapport au temps, à l’espace et à l’illusion. »
Ayant l’idée du film suite à la lecture d’un article de Libération, Marie Voignier, réalisatrice « spécialiste » des sujets mêlants réel & fiction, tourna Hinterland en 2009.
Le décor est gigantesque et fascinant : imaginez 66.000 m2 de fausse mer à 30° (équivalent de quatre piscines olympiques) en face d’un ciel peint, un jardin tropical, des attractions, spas, restaurants, et tipis dans un énorme ancien garage à dirigeables; le tout au milieu d’une ancienne base militaire de l’empire soviétique de l’ex-RDA.
« Le paysage de Tropical Islands a été fait par les architectes qui ont dessinés Copacabana » dit fièrement le directeur marketing, tout comme l’attaché de presse excité par son nouveau poste dans l’entreprise de loisir qui vante l’authenticité de morceaux de décor construits par des ouvriers venants de Bali.
Dans sa note d’intention la réalisatrice précise : « C’est un produit de loisir d’aujourd’hui où, derrière le décor, se cache un travail énorme pour élaborer cette impression de voyage et de liberté. Mais l’exotisme scénarisé de Tropical Islands est une accumulation de pastiches, de simulacres au sens platonicien : la copie à l’identique d’un original qui n’a jamais existé. »
Nous voyageons de manière fluide dans l’espace et le temps : les ruines des logements de l’armée russe (qui doivent beaucoup plaire aux explorateurs urbains), une vidéo de la construction du Dôme qui n’a en fait jamais servi de hangar, la société de portage aérien ayant fait faillite…
On a du mal à imaginer le fort trafic aérien militaire tant le silence règne sur la base de loisirs. Chose assez étonnante pour un espace clos où les visiteurs doivent s’amuser, rire, s’éclabousser. Mais le public du parc n’aura pas la parole, ses réactions n’est pas ce qui intéresse la réalisatrice.
Le film de Marie Voignier évoque « le rapport à l’autre, complexe dans cette région connue pour sa xénophobie« , dont l’explication tient peut-être à la présence de l’armée russe non acceptée par les locaux. Plus qu’un « Center parc » c’est « une idéologie très forte, qui veut réécrire l’Histoire« .
Le directeur marketing explique ainsi que « Tropical Islands sert à la lutte contre la xénophobie, construit sur un ancien aéroport, symbole de la grande entente mondiale« .
La réalisatrice confirme : « Il écrit sa propre mythologie, il se coupe lui-même la parole mais c’est trop tard : il s’est dévoilé« .
Krausnick, la ville à côté du Dôme, est dénommé Tropical Islands et inversement, ce sont deux anciennes du village qui le disent. L’Hinterland (littéralement l’arrière-pays) qui attire travailleurs comme touristes polonais est passé « d’une conception du monde à une autre ».
En 10 jours de repérage et deux semaines de tournage, Marie Voignier, rend compte d’une réalité d’un défi économique et touristique risqué fondé sur les cendres chaudes des aléas de l’Histoire de l’Allemagne de l’après-guerre.
L’Ange de l’Histoire de Paul Klee décrit par son propriétaire le philosophe Walter Benjamin comme « ayant le visage tourné vers le passé » est bien la figure que nous voyons sur un ballon à l’intérieur du Dôme. Symbole résumant bien l’intention de réalisation : regarder le passé authentique d’une région pour mieux comprendre l’hyper-réalité d’un faux jardin d’Eden tropical.
« …und du fühlst dich gut » (et vous vous sentez bien) est le slogan de Tropical Islands, qui résume bien notre état suite au visionnement des films étonnants et fins de Marie Voignier.
Salle Chine – section Animaux Degré du Fake : 100%
En Chine, dans la province du Henan, le zoo de la ville de Luoche comportait de drôles de pensionnaires.
A la place d’un lion africain les visiteurs pouvaient admirer un gros chien roux à l’épaisse crinière, un mastiff tibétain (ou « Dogue du Tibet »). Possédant quelques caractéristiques physiques communes il est vrai que ces chiens n’ont pas besoin de déguisements. Seul problème pas très discret : ils aboient !
D’après la presse chinoise c’est un petit garçon qui a dévoilé la supercherie. Etonné d’entendre aboyer le Roi des animaux il aurait alerté sa mère, Sharon Liu qui a prévenu la presse.
La direction du Zoo explique que le chien -appartenant à une employé du parc- avait été mis dans la cage le temps que le lion revienne d’un centre de reproduction. Mais le chien-lion de ce zoo privé n’était pas le seul animal domestique jouant le rôle d’un animal plus exotique. Voici la liste des transformations :
Un chien mastiff tibétain était présenté comme => un lion,
Un renard blanc => un léopard,
Des ragondins => des serpents,
Un chien => un loup.
D’après un rapide calcul avec les chiffres donnés par le journal IBT ce serait plus de 40000 visiteurs / an qui ont pu voir ces faux animaux. Le zoo aurait présenté des excuses publiques, modifiés plusieurs panneaux devant les cages, et fermé ses portes temporaires pour « rectification » !
Un porte-parole du Zoo aurait dit « Nous faisons de notre mieux dans une économie en crise, si quelqu’un n’est pas content de notre présentation nous le rembourserons ! » Juste une peluche pour le petit de Sherlock Holmes serait un petit geste bien commercial 😉
Vidéo de CNN sur le sujet :
Selon le South China Morning Post ce n’est pas une première en Chine, un parc animalier de Zhengzhou a fait maquiller des chiens en blanc et noir afin de les faire passer pour des pandas, mais ceci dans un cadre explicitement promotionnel :
En Thaïlande, en juin 2009, des éléphants du Ayutthaya Elephant Camp furent déguisés en pandas afin de sensibiliser sur les conditions des éléphants et les remettre en valeur face à la popularité d’un bébé panda né au Zoo de Chiang Mai. Les éléphants défilaient particulièrement devant les écoles.
La prochaine fois que vous allez dans un zoo mettez bien vos lunettes 😉
Faux, contrefaçons, mensonges, impostures, décors, manipulations, illusions, trompe-l’œil… La réalité dépasse souvent la fiction, et à l’heure du story-telling la vie n’est plus un songe tranquille.
Bienvenue dans le monde bien réel du Fake !
Bienvenue dans sur le blog du « Musée du Fake » !